Le PEV Genève dit OUI à l’initiative « Touche pas à mes dimanches »

Le PEV Genève dit OUI à l’initiative « Touche pas à mes dimanches »

Lors de sa der­nière assem­blée géné­rale le PEV Genève a validé la prise de posi­tion du Parti évan­gé­lique suisse rela­tive aux vota­tions du 27 novembre 2016 et soutient l’initiative « Sor­tir du nucléaire ». Au plan cantonal, le PEV Genève a pris positon en faveur de l'initiative « Touche pas à mes dimanches ».

 

Le Parti évangélique est à l’origine de la bataille menée – et gagnée – il y a près d’un siècle pour garantir un jour de repos par semaine pour tous, ouvriers comme cadres. L’expérience a démontré dans de nombreux pays et différents contextes que la suppression du jour de repos hebdomadaire ne générait pas plus de richesse, mais aboutissait au contraire à une destruction du tissus économique, en particulier des petits commerces, qui ne peuvent régater face aux grands magasins. C’est donc avec une pleine conviction que le PEV Genève invite tous les électeurs à soutenir l’initiative 155 « Touche pas à mes dimanches ». Il dit également « Oui » à l’initiative pour la sortie programmée de l’énergie nucléaire.  

Le repos est une valeur centrale de la foi chrétienne et de la pensée judéo-chrétienne. L’institution d’un jour de repos hebdomadaires est millénaire et chaque tentative de supprimer ce jour de repos s’est soldée par de graves conséquences sociales voire économiques (on pense notamment au calendrier révolutionnaire qui fut abandonné vers 1806). Le PEV Genève réaffirme avec conviction que l’homme n’est pas une machine et qu’il ne doit en aucun être asservi au consumérisme.


Soutient du contreprojet

Le PEV Genève soutient subsidiairement le contreprojet parlementaire à l’initiative 155, qui fera office de « filet de sécurité » au cas où le démantèlement de la législation fédérale en matière de jours fériés (OLT 2) se confirme.

Pour une sortie du nucléaire

Au plan fédéral, le PEV Genève soutient également la sortie programmée du nucléaire. Les arguments qui ont pesé le plus dans la balance lors de son Assemblée générale de ce 3 octobre 2016 sont la vétusté des installations nucléaires suisses, dont nous estimons qu’elles ne présentent plus objectivement les garanties nécessaires de sécurité à court ou moyen terme. En outre, cette initiative doit permettre de « booster » sérieusement le développement d’énergies non polluantes et moins dangereuses.

Genève, le 3 octobre 2016